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American photographer |
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Tony Keeler was born in Greenwich, Connecticut in 1933. He was educated at Choate School
Né en 1933 à Greenwich dans le Connecticut, il fait sa scolarité à Choate School et obtient un diplôme en sciences politiques à l'université de Harvard en 1956. Immédiatement après la fin de ses études, il part pour Cuba où il vit à la Havane pendant deux ans. C'est au cours de cette période qu'il se met à s'intéresser sérieusement à la culture latine. Peu de temps avant le début de la révolution cubaine, en 1959, Keeler retourne aux Etats-Unis puis immigre en Catalogne en 1960 où il vit encore aujourd'hui. Les 36 années de sa carrière de photographe peuvent être résumées en trois périodes. La première, de 1960 à 1970, il la consacre principalement à saisir des scènes de la culture andalouse, en particulier ses aspects associés à la musique Flamenco. Dans les années soixante, la photographie en tant que moyen artistique était encore très peu considérée en Espagne. De nombreuses photographies de cette première période sur les artistes Flamenco, sont certes appréciées pour leur aspect esthétique, mais sont aussi considérées par un grand nombre comme significatives d'un point de vue historique. Dans la seconde moitié des années 60, il rejoint le cercle des artistes catalans tels que Salvador Dalí , JJ Tharrats et Antoni Pitxot, à Cadaquès, un village au bord de la Méditerranée , qui fut pendant plusieurs décennies un important point de rencontre pour de nombreux artistes célèbres. Keeler réalisa de nombreux portraits de ces peintres mais évoqua aussi l'environnement excentrique dans lequel ils vivaient. Pendant la deuxième période, 1970-1980, Keeler se concentre sur la mise en valeur du contraste entre les hippies à l'esprit libre, qui envahirent l'île d'Ibiza dans les années 70, et la culture traditionnelle des insulaires. Son livre, Ibiza A Dream illustre d'une manière graphique et mystérieuse ces mondes à la fois divisés et harmonieux. La troisième phase, 1980-1990, se caractérise par une exploration méthodique du continent africain, dans lequel il photographia les spécificités des Africains et les environnement variés dans lesquels ils vivent. En 1989, il retourne à Cuba pour la première fois depuis 30 ans. Il découvre que de nombreux éléments qui l'avaient séduit dans les années 50 continuent d'exister dans les années 90. Depuis lors, il s'est rendu de nombreuses fois à Cuba pour documenter des impressions visuelles de la culture cubaine contemporaine avec toute sa complexité socio-économique, sa beauté et son charme. Keeler considère Ortiz Echague et Cartier-Bresson comme ses maîtres. Les hommes, plutôt que le paysage ou les objets, sont le sujet principal du travail de ces deux photographes. Keeler a surtout recours au noir et blanc. Un trait remarquable de son ouvre est sa troublante capacité à obtenir de ses modèles des portraits très rapprochés. |
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